jeudi 30 avril 2015

Poulet noisette et son riz coco



Revenons à l’essentiel : voici de quoi remplir agréablement vos estomacs tout en réjouissant vos papilles ! Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas proposé une recette. Celle-ci a germé dans mon petit cerveau de Kinder hier soir...


Pour réaliser cette recette facile et délicieuse, vous aurez besoin de :


Au niveau des épices, j’ai utilisé du gros sel, du paprika, de la cannelle, de l’ail, de l’huile d’olives et de l’oignon. Et comme je veux vous faciliter la vie, vous pouvez utiliser de l’ail et de l’oignon lyophilisés ou surgelés, ce sera très bien !

Préchauffez votre four à 200°C (le mien est à chaleur tournante, à adapter donc).
Préparez une marinade (épaisse) directement dans le plat qui ira au four avec le poulet. Pour cela, mélangez 2 grosses cuillères à soupe de crème fraîche épaisse, 60g de noisettes en poudre, 3 cuillères à soupe d’huile d’olives, une petite cuillère à café de gros sel, du paprika, de l’ail et de la cannelle, selon votre goût.
Coupez les filets de poulet en morceaux puis mélangez-les à la marinade. Couvrez le plat d’une feuille de papier aluminium, de façon à ce que le poulet cuise comme dans une papillote, il gardera ainsi tout son fondant.
Mettez au four pendant 25 mn.


Pendant ce temps, mettez dans une casserole le lait froid, la noix de coco râpée, 1/2 oignon hâché et le riz. Mélangez bien et mettez à cuire à feu très doux.
Faites chauffer 250 ml d’eau et ajoutez-la bouillante au mélange. Continuez de faire chauffer à feu doux jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau. Restez à côté et mélangez de temps en temps afin d’éviter que ça accroche au fond et que le lait déborde ! Si tout va bien, votre riz sera prêt au moment où votre minuteur sonnera ! Elle est pas belle la vie ?


Et voilà ! Tout est prêt à être dressé sur les assiettes !


De l’avis général de nos six langues pleines de papilles, c’était un régal ! Les enfants en ont repris, y compris Petit Dernier. Ce n’était pas gagné car, quand j’ai annoncé le plat, ils étaient sceptiques quant à la noisette dans le poulet ! Et moi qui n’aime pas trop le sucré-salé, j’ai beaucoup aimé.

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà fait ce genre de recette ? L’association noisette/noix de coco vous surprend-elle ?

Je vous souhaite à tous un bon long week-end sous le signe du muguet (que je n’aime pas) !

#poulet #noisette #noixdecoco #sucrésalé 
 

samedi 25 avril 2015

Ces drôles d’expressions de la langue française ! #2



Voici un second volet des expressions de la langue française. Vous pouvez retrouver le premier ici. Aujourd’hui, je vous emmène dans le monde étrange des expressions, locutions, mots et autres bizarreries que presque tout le monde utilise et qui pourtant, ne se disent pas… En voici 5 pour commencer, j’en garde en réserve pour un prochain article !


ATTENTION ! Tous les titres des paragraphes sont FAUX ! Oui-oui (avec ton beau taxiiiii) !


« S’avérer vrai »

Alors ça, c’est un pléonasme ! Vous savez, comme quand on dit « je descends en bas ». Effectivement, il est difficile de descendre en haut… Il s’avère que s’avérer veut tout simplement dire que c’est vrai, donc en gros, quand on dit « il s’avère vrai que vous nous racontâtes des inepties », on dit en fait « il est vrai vrai (2 fois, oui) que vous nous avez raconté des conneries ». Et là on passe tout de suite pour un con ! Non ?


Si on regarde l’article « Avéré » du Petit Larousse Illustré 2015, ci-dessous, on s’aperçoit qu’on dit « le fait est avéré » et non « le fait est avéré vrai », car avéré veut dire vrai ! On remarque également que « S’avérer » vient du latin verus, signifiant vrai. Donc, pas besoin d’en rajouter !






« Le truc à Machin »

On ne dit pas « le chien à Franck », mais bien « le chien DE Franck ». Pour faire simple, dans le cadre d’une possession, on utilise « à » après un verbe : « le chien est à Franck ». Entre deux nom (chien et Franck, par exemple, mais ça fonctionne aussi avec chocolat et Gwen !), on utilise la préposition « de », par exemple : « c’est le chocolat de Gwen ». Ce sont les règles du français moderne car dans des temps reculés, ça fonctionnait avec « à ». Nous en avons d’ailleurs gardé quelques traces, notamment avec l’expression « bête à Bon Dieu » pour désigner une coccinelle.


« Pallier à »

C’est une construction que nous entendons très souvent, même par des journalistes, mais non, on ne dit pas « il faut pallier à ce problème », mais bien « il faut pallier ce problème ». Encore un « à » placé là où il ne devrait pas… Même Monsieur Larousse le dit !




« Au jour d’aujourd’hui »

Haaaaa… Belle expression qu’on entend TOUT LE TEMPS ! Mais complètement fausse ! Là encore c’est un pléonasme, c’est comme si nous disions « aujourd’hui aujourd’hui » (2 fois, oui !), car aujourd’hui veut déjà dire « au jour où l’on est ». Donc, il n’est pas nécessaire de le dire deux fois.


« A l’intention de »

Cette expression existe, si par exemple vous faites quelque chose pour quelqu’un d’autre, « j’ai acheté des fleurs à son intention ». En revanche, quand vous faites un courrier et que vous écrivez en haut de votre lettre le nom du destinataire, c’est bien « à l’attention de Trucmuch » qu’il faut écrire. C’est la formule dédiée pour désigner le destinataire d’une lettre. Ayant été secrétaire pendant longtemps, je peux vous assurer que cette faute est très largement répandue !


Pour être tout à fait honnête avec vous, j’avais également prévu un petit paragraphe pour « malgré que », qui me fait mal aux oreilles à chaque fois que je l’entends. Mais comme je tiens à vous fournir des articles de qualité (en tout cas, fiables !), je vérifie toujours mes dires et là, et bien je m’étais trompée… « Malgré que » est critiqué, certes, mais c’est une formule tout à fait correcte. Je n’ai plus qu’à y habituer mes oreilles !


Et voilà, c’est tout pour cette fois. Je n’ose vous dire qu’un nouvel article arrive bientôt tant je suis peu présente en ce moment… Mais c’est pour la bonne cause, je vous assure !


A très bientôt !


#expressions #expressionsfrancaises #origine des expressions

lundi 20 avril 2015

Phil fait un sacré Barouf !






J’ai rencontré Phil sur le tournage d’un court-métrage pour Octobre Rose 2015, dont il est le réalisateur. Pour ma part, je fais des photos du tournage. Je vous en dirai plus en octobre mais vous pouvez d'ores et déjà découvrir ici le clip qu'il a réalisé pour Octobre Rose 2014.



Sur le tournage, Phil est super sérieux et concentré sur sa mission. Je n’aurais pas imaginé que derrière cette rigueur se cachait un tel Barouf !



A la base, Phil fait partie d’un groupe de rock pour enfants, les Bouskidou, qui officient depuis 35 ans (honte à moi, je ne connaissais pas, mais Petit Dernier va en manger du Bouskidou, parce que c’est vraiment très chouette !).



Il y a quelques années, il a commencé en parallèle une carrière solo, en s’adressant à ces enfants qui ont grandi et sont devenus des adultes. Il en résulte un premier album « Non ! », plein de piquant, et un second en préparation. Pour cette nouvelle carrière, il s’est entouré des « Intellectuels », formant donc « Phil Barouf et les Intellectuels ».



Ses textes sont drôles, vrais, touchants (j’ai même versé une larme sur sa chanson « Les photos »), mordants, attachants… Et ses musiques dynamiques, entraînantes, teintées de rock, de blues et d’un je ne sais quoi qui fait qu’on en reveut encore !



Hier soir, Monsieur Barouf donnait un concert en duo (sans les Intellectuels, en théorie !) au Nid, bar qui a élu domicile dans le nid d’une cigogne, au plus haut étage du plus haut immeuble de Nantes, la tour Bretagne (moi qui ai le vertige, je peux vous assurer que je n’ai même pas été faire un tour en terrasse !)… Nous y partageons l’espace avec les œufs de la cigogne, sur lesquels nous nous asseyons et posons nos verres ! L’endroit est très agréable et le service vraiment sympa.






Chéri et moi avons eu la chance d’avoir de très bonnes places, nous permettant d’apprécier pleinement ce moment rare en amoureux, bien qu’entourés de beaucoup de monde !



Nous avons découvert la formule magique de Phil Barouf, qui nous a concocté un duo qui s’est transformé en trio, puis quatuor !



Tout d’abord, de beaux et bons instruments…







Un excellent guitariste, Mathieu Lagraula (avec un seul « t » à Mathieu !), qui chante merveilleusement anglais !






En cours de route, ils ont été rejoints par Caroline Thomas, la saxophoniste du groupe, qui était venue les soutenir moralement pour ce concert hors normes, puisque c’était la première fois que Phil Barouf se produisait sans le groupe au grand complet !






Et quelle joie pour nous que cette réunion improvisée ! Chéri et moi adorons le saxophone, et d’autant plus hier soir que Caroline Thomas a joué sur une chanson que nous avions écouté l’après-midi et que nous aimons vraiment beaucoup, puisqu’elle parle d’une ville où nous irons normalement l’an prochain en voyage de noces (croisons les doigts pour que ça se fasse enfin). Attention, ça swing !






Ajoutons à cela une chanteuse du groupe, Anne Guégan, qui a su poser sa voix douce et mélodieuse sur les dernières chansons du concert et nous avons eu le droit à un moment vraiment magique.






Il manque l’ingrédient principal, me direz-vous ! Le voici, le voilà ! Je vous présente Phil Barouf ! Sous ses airs tendres et timides, il a un charisme bien présent et le dynamisme d’un jeune homme de 20 ans !






Ca a été pour nous une très belle découverte, je vous conseille vivement d’aller écouter ses chansons sur « ioutube », elles en valent de détour et en plus, vous y découvrirez ses clips complètement déjantés mais tellement bons ! Il faut savoir payer de sa personne quand on est artiste, comme dans ce clip par exemple !






Voici les liens vers le site de Phil Barouf (ici) et les Bouskidou (et ici) ! Bonne humeur garantie !

Et si vous souhaitez voir plus de photos de la soirée, c’est sur la page FlickR de Chéri ! D’ailleurs, les photos que vous voyez sur cet article ont été prise par nous deux et sont traitées par moi-même ici, par lui sur son album !

                                                                         

A très vite pour de nouvelles aventures !

#philbarouf #lenid #bouskidou 

vendredi 10 avril 2015

"La force de vivre"



Aujourd’hui, je vous emmène dans mon univers… Et surtout, dans l’univers de Marie-Luce, Colette, Sandra, Rozenn, Fanny, Céline, Soizic, Françoise et bien d’autres encore…


Derrière chacun de ces prénoms se cache une histoire. Ordinaire ou extraordinaire ? A vous de voir. En tout cas, une histoire pleine d’émotion, de blessures… Mais aussi remplie de force et de vie !





J’ai choisi de mettre mon art au service de ces personnes, en les prenant en photo : hommes ou femmes, qui ont vécu des fractures de vie et ont dû apprendre à vivre avec, à survivre parfois… J’ai également souhaité leur donner la parole le temps d’un livre, qu’elles nous racontent leur vie, leurs peines, leurs joies, comment elles ont vécu les moments difficiles, les réactions de leur entourage et celles qu’elles auraient aimé avoir, ce qui a changé dans leur vie, les difficultés qu’elles rencontrent ou au contraire, ce qui est mieux maintenant.


Voici quelques-unes de ces personnes qui ont accepté de partager leur expérience avec nous, de se dévoiler un peu…








Elles ont vécu la maladie et la vivent encore pour certaines. Elles ont perdu un enfant, un conjoint et ont choisi de nous raconter leurs émotions, leurs ressentis face à l’épreuve et comment elles abordent la vie aujourd’hui.


L’idée est de faire comprendre que nous pouvons tous être touché par une fracture de vie, que nous sommes tous des êtres humains, mais que chaque fracture est unique et la façon de la vivre individuelle. Je souhaitais aussi permettre à ces personnes de nous montrer leur force et nous aider à comprendre ce qu’elles ressentent et comment elles auraient aimé que leur entourage réagisse, afin de mieux nous y prendre à l’avenir.


Si ce petit aperçu vous touche ? Vous pouvez en découvrir plus sur Ulule, site de financement participatif sur lequel j’ai proposé mon projet. Pour cela, il vous suffit de cliquer ici !


Je profite de façon éhontée de mon blog pour faire appel à vous et à tous vos réseaux sociaux pour m’aider à financer ce projet et faire en sorte qu’il puisse aboutir avec une belle exposition et un livre-photo.


L’avantage des sites de financement participatif, c’est qu’il y a des contreparties pour ceux qui apportent leur soutien. Voici un aperçu de ces contreparties en ce qui concerne ce projet :


Un t-shirt dont j’ai créé le design (la ligne de vie avec ses sinuosités, qui continue après la fracture, et les petites chouettes Ulule – logo du site de financement- qui se promènent sur le fil de la vie)






Quelques tirages photos issus de précédentes séances photos






Et bien sûr, le livre-photo…


Merci de m’avoir lue et n’hésitez pas à partager ! Et si vous connaissez des personnes dans la région nantaise (notamment des hommes) qui souhaitent participer à ce projet en témoignant, transmettez-leur le lien du site de financement, ils y trouveront mes coordonnées.


Vous venez d’avoir un aperçu du pourquoi je suis moins présente sur mon blog ces derniers temps…

A très vite pour un nouvel article plus léger !