dimanche 6 septembre 2015

Quiche poivrons-oignons


Pour ceux qui me suivent sur Facebook, vous avez pu voir ma récente blessure de guerre. Et bien c’était cette quiche qui était dans le plat quand je me suis brûlée ! En dehors de la dangerosité d’un four et d’un plat chaud, la recette était très bonne, je vous la livre donc aujourd’hui.






Pour cette quiche, il vous faudra :

  • 1 pâte feuilletée
  • 250g d’oignons émincés
  • 250g de poivrons émincés
  • 120g de lardons natures
  • 3 œufs
  • 200g de crème fraîche épaisse
  • Un peu d’emmental râpé pour le dessus (selon votre goût)
  • Sel, cumin, paprika, muscade, ail, basilic


Préchauffez votre four à 180°C. Faites revenir à la poêle les poivrons et oignons émincés avec un filet d’huile d’olives. Lorsqu’ils commencent à dorer, ajoutez les lardons. Remuez souvent pour que ça n’accroche pas à la poêle. Arrêtez la cuisson une fois les lardons légèrement dorés. Egouttez le tout.



Etalez la pâte dans un moule à tarte. Mélangez dans un grand bol les œufs et la crème. Ajouter un peu de sel (attention les lardons sont déjà salés, donc ayez la main légère) et les épices citées dans les ingrédients selon votre goût. Pour indication, j’ai mis une cuillère à café de cumin, de paprika, de muscade et de basilic, ainsi qu’une demi-cuillère à café d’ail haché (déshydraté).






Placez votre mélange lardons/oignons/poivrons égoutté sur le fond de pâte. Ajoutez le mélange œuf/crème. Saupoudrez d’emmental râpé.






Enfournez pour 35 minutes (à ajuster en fonction de votre four).






Attention, c’est chaud ! Mais c’est excellent.

Bon appétit !


vendredi 4 septembre 2015

Long Ma, le cheval-dragon !



Bonjour, bonjour !



Aujourd’hui je voulais vous présenter (si toutefois vous n’en avez pas déjà entendu parler, ce qui laisserait à penser que vous vivez complètement reclus ou ne lisez QUE mon blog –non, ça c’est impensable- tant on en a parlé sur le net ces dernières semaines)… Donc, je voulais vous présenter Long Ma, la belle et majestueuse jument-dragonne (puisque c’est une fille) fabriquée par la Compagnie La Machine, à Nantes.






Nous sommes allés la voir lors de son passage à Nantes, en août dernier. Et comme elle dormait encore quand nous sommes arrivés, nous en avons profité pour faire un petit tour sur la lune, sur les pas de Neil Amstrong, tout en admirant la Terre… Voici un exemple d’attraction du Voyage à Nantes, cru 2015 :








Pendant que notre petit astronaute s’essaie à la pesanteur lunaire, laissez-moi vous conter brièvement l’histoire des Machines de l’île… Monsieur François Delarozière faisait partie de la troupe de rue Royal de Luxe (si vous ne connaissez pas, cliquez sur le lien, vous allez en prendre plein les mirettes !). Il a choisi de quitter la troupe pour créer, avec Monsieur Pierre Oréfice, la Compagnie La Machine, et notamment les Machines de l’île. C’est ainsi que, depuis 2007, nous avons un éléphant géant (12 mètres de haut) qui sillonne l’extrémité ouest de l’île de Nantes, en lieu et place des anciennes nefs des Ateliers et Chantiers de Bretagne (rebaptisés Ateliers et Chantiers de Nantes, sans doute pour satisfaire les susceptibilités des uns et des autres…).






En 2012, c’est au tour du Carrousel des Mondes Marins de prendre place sur l’île. Du haut de ses 25 mètres, je vous avoue que je n’y suis jamais montrée, ayant le vertige… Cependant, j’ai pu admirer ses animaux, bateau et autres merveilles lorsqu’ils étaient en exposition/démonstration dans la Galerie des Machines. Et je vous garantis que le spectacle vaut le détour. C’est magique, on retombe en enfance.






En 2019, nous devrions avoir l’Arbre aux Hérons, un projet colossal que je ne testerai pas non plus étant donné la hauteur pharaonique de l’arbre : 35 mètres de haut !



Revenons à nos moutons. Pardon, à notre dragon ! L’heure annoncée de son réveil approchant, nous quittons la lune pour arriver au pays des rêves… Rêves que Long Ma, notre dragonne, va bientôt quitter puisque nous voyons s’agiter les techniciens sur ses flancs…






Et voilà, elle s’ébroue, se lève, gronde, souffle par ses narines… Tout ceci grâce aux techniciens (conducteurs ?) qui se trouvent sur ses flancs, vous voyez, juste là, sur la photo ci-dessous :






Elle peut aussi cracher du feu, mais ne l’a pas fait le jour où nous sommes allés la voir…



Les Machines de l’île sont pour moi un vrai émerveillement, je suis une petite fille face à elles… Et je les trouve vraiment bien conçues, belles, magiques… Regardez donc ce cou, ces articulations :






Et ceci jusque dans les moindres détails. Ho, vous avez vu, elle tire la langue !






Et elle semble très fière de sa dentition !






Ce qui est également très troublant, tant pour l’éléphant que pour Long Ma, ce sont leurs yeux… Ici ceux (celui) de Long Ma :






Quand ils s’animent, ils semblent si réels qu’on a l’impression qu’ils nous regardent. Ceci dit, suis-je la seule à penser à l’œil de Sauron quand je les regarde ?!






En tout cas, c’était un spectacle inoubliable. Long Ma devait retourner rapidement en Chine, pays pour lequel elle a été fabriquée, mais sa ville d’accueil n’ayant pas encore été choisie, elle reste à Nantes pour environ un an, un an et demi… Peut-être aurez-vous l’occasion de la voir si vous passez par-là ! Même si, apparemment, elle risque de beaucoup dormi à l’abri des regards…






Y en a-t-il parmi vous qui l’ont déjà vue ou qui connaissent les Machines de l’île ? Quelles ont été vos émotions en découvrant tout ça ?



Bye bye Long Ma et à bientôt !

(beaucoup de liens dans cet article, mais que vers des choses très intéressantes !)